Projet de Charles-Antoine

Charles-Antoine Désilets
Le travail aura un souci de se rapprocher des caractéristiques des humanistes en photographies par le fond et la forme. C’est-à-dire, qu’il prendra en compte le désir de l’instantané dans les clichés et que les éléments techniques seront clairs et précis : il faut que le message qu’une photographie souhaite transmettre soit explicite dès le premier coup d’œil. Les sujets seront naturellement des hommes et femmes dans leur quotidien urbain du XXIème siècle. Quant aux émotions, elles seront harmonisées entre le sujet et son environnement. De ce fait, le résultat final aura à cœur de livrer un message à la manière du courant de l’après-guerre, et ce, comme les journalistes reporter l’auraient fait à cet époque, dans notre contexte actuel.



Robert Doisneau

Robert Doisneau par exemple, est connu pour ses clichés semblant prendre des moments merveilleux dans des scènes très banales. Évidemment, l’artiste est aussi reconnu pour avoir un goût de la mise en scène, ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme un grand « mobilisateur de conscience, souvent engagé en faveur des plus démunis, s’efforçant de rendre compte des fléaux de son époque. » Il est dit dans le New York Times de Robert Doisneau, que le plus important dans son œuvre était « de procurer au Monde, un sentiment d’empathie pour ces gens en reconstituant des moments qui rendent grâce à la beauté de l’homme et à la nature. »

Le choc des générations





« Il y prit place, la portière claqua, les pierres de la chaussée résonnèrent sur les roues et les sabots, et des rangées d’immeubles éclairés et d’enseignes éclatantes défilèrent aux fenêtres du coupé. »

« Son logis lui-même ne ressemblait guère aux maisonnettes de bois d’alentour : ce bâtiment de pierre aux fenêtres irrégulières, aux volets et aux verrous de fer, rappelait ceux qu’édifiaient jadis en quantité les négociants génois. »
Les fenêtres d'un monde monotone



À contre sens, main dans la main.




« Comme ils sont proprement balayés, ses trottoirs, et, Seigneur! que de pieds y ont laissé leur trace! »

Jeunes et innocent, ils sont à peine conscient de la vie qui file.

« le flot des dames s’écoulait le long du trottoir comme une cascade de fleurs. »